Sur l’ensemble du département de la Corrèze, à l’exception de 3 piézomètres : Salon-la-Tour, Malemort et Astaillac qui sont bas (mais tendent vers leur minima).
Les 11 autres piézomètres du département ont des niveaux inférieurs aux niveaux minimaux précédemment connus pour le mois de septembre.
Et 7 piézomètres ont les plus bas niveaux jamais enregistrés depuis le début des mesures (toutes périodes confondues).
Ceci montre l’extrême déficit hydrique de cette année.
Lundi 23 septembre, aucun piézomètre ne présentait une quelconque réaction consécutive aux pluies du weekend.
Les ressources souterraines ne pourront se reconstituer qu’avec la venue de pluies régulières soutenues.
Communiqué de presse
Ressource en eau en Corrèze : point de situation
Le préfet de la Corrèze a réuni ce jour le comité de suivi de la ressource en eau. Depuis 14 mois, un déficit cumulé de pluie de 30 % est observé. Pour la période estivale 2019, le déficit s’élève à 50 %. Les pluies de septembre ne permettent pas de revenir à une situation dite « normale », puisqu’un déficit de 30 % au moins perdure. Plusieurs mois de précipitations seront nécessaires pour remédier à cette insuffisance.
Les pluies de ce début de semaine ont permis aux sols et à la végétation de se réhydrater très lentement. Néanmoins, l’indice d’humidité des sols reste à un niveau record depuis 1959. Les nappes phréatiques ne se rechargent pas avec ces pluies. Les débits des cours d’eau ont réagi positivement aux pluies, dès le 23 septembre dernier, mais cette remontée sera ponctuelle.
Aussi, les nouvelles situations de tension sur alimentation en eau potable nécessite d’ajuster les mesures de limitations des usages de l’eau. En conséquence :
- le plan d’alerte renforcée est maintenu sur le territoire des bassins hydrographiques de la Vézère aval, la Corrèze aval, l’Auvézère ;
- le plan de crise est maintenu sur le territoire des bassins hydrographiques de la Dordogne amont et de la Xaintrie ; il est étendu à ceux de la Vienne, de la Vézère amont et de la Cirrèze amont en raisin des tensions sur alimentation en eau potable ;
- irrigation agricole demeure interdite sauf cultures dérogatoires.
- Le territoire de la Dordogne aval demeure en vigilance.
Il est demandé à chacun d’optimiser sa consommation d’eau et d’éviter tout gaspillage qui pourrait être préjudiciable pour tous.
Les communes ont également la possibilité de prendre des arrêtés municipaux pour limiter localement les usages, au regard de évolution de la situation en matière d’eau potable.
Le préfet réunira à nouveau le comité de suivi de la ressource en eau courant octobre.