1 - Île Madame

Où les dépôts détritiques   du Cénomanien (-100 Ma   env. - Crétacé supérieur) sont visibles

Accès au site

Observation des formations du Cénomanien inférieur au Cénomanien supérieur présentant une faune abondante.

L’Île Madame se trouve sur la commune de Port-des-Barques, dans la Rade des Basques, entre les Îles d’Oléron et d’Aix. Avec la pointe de Port-des-Barques qu’elle prolonge, elle constitue la rive gauche de l’embouchure de la Charente.

A partir de Rochefort, suivre la D125 en direction de l’Île Madame, emprunter la passe aux Bœufs, accessible avec un véhicule seulement à marée basse. Vous pouvez consulter les créneaux où la passe est praticable sur le site suivant : https://www.rochefort-ocean.com/hor…. Le chauffeur de bus peut emprunter la passe afin de déposer les élèves directement sur l’île et devra retourner se garer à Port-des-Barques.

Carte de localisation des sites étudiés (© IGN)

Que voir ? Que conclure ?

Observation des formations du Cénomanien inférieur au Cénomanien supérieur présentant une faune abondante.

Généralités

Le cheminement du S-O de l’Ile Madame au N-E, au droit de l’ancien fort, permet d’observer les dépôts détritiques   du Cénomanien inférieur (-100 Ma   env.) au Cénomanien supérieur (-94 Ma   env.). Ils présentent une faune abondante.

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Photo du Puits des Insurgés (©BRGM,2023)

Photo du Puits des Insurgés (©BRGM,2023)

Hydrogéologie

Le Puits des Insurgés atteste également de la présence de sources à l’île Madame. Il a été construit par des prisonniers détenus dans le fort, afin de capter une source et approvisionner l’île en eau.

Dans un article de François-Yves Le Blanc (archives de la société géographique de Rochefort : http://www.socgeo-rochefort.fr/docu…), il est fait état des éléments ayant conduit à la création du Puits des insurgés de l’île Madame :
« En 1722, l’ingénieur Preteseille signale une fontaine au pied de la falaise nord-est ; il s’agit, en fait, d’une source d’eau douce qui sort là et se perd en mer avant d’être captée en 1871 et conduite dans un puits-citerne. »
D’après ce document, le Puits serait donc un ouvrage réalisé pour le captage d’une source résurgente superficiellement provenant de la circulation d’eau au sein des couches calcaires du Cénomanien moyen.

Revenir en haut