L’affleurement se caractérise par la succession de dépôts de deux étages stratigraphiques du Crétacé supérieur (Turonien et Coniacien) séparés par une discordance angulaire.
Généralités
L’Ouest de la France a été marqué à la fin du Turonien (94 Ma ) par une régression * marine amorcée dès le Turonien moyen. Ce retrait marin s’est traduit par des émersions et de l’érosion localisée, et s’est matérialisé sur le terrain par une discordance angulaire entre le Turonien supérieur et le Coniacien (90 Ma ). Cette discordance est visible sur l’affleurement du parc François Premier à Cognac.
Le Turonien est affecté par l’eustatisme * ; il marque la fin d’un cycle de transgression -régression avec un épisode transgressif qui concerne la majeure partie du Turonien, marqué par les dépôts marneux du Turonien inférieur, séparant les formations du Cénomanien (100 Ma ) et du Turonien moyen/supérieur (94 Ma ). La mer se retire par la suite progressivement, laissant des dépôts marins de plateforme continentale, les calcarénites. Ce milieu moins profond et plus agité explique la présence de nombreux bioclastes dans les strates du Turonien supérieur.
Une courte phase d’émersion se produit entre la fin du Turonien et le début du Coniacien, illustré par la discontinuité sédimentaire . Le Turonien alors émergé est affecté par l’érosion. Un nouveau cycle de transgression -régression * lui succède, débutant au Coniacien (90 Ma ) jusqu’à la fin du Crétacé supérieur. Le Coniacien est caractérisé par une sédimentation détritique , témoin d’un milieu de plateforme épicontinentale, soumise à des courants. La mer demeure chaude et peu profonde pendant le Coniacien, favorisant les dépôts carbonatés.
Illustrations
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