Sur le Limousin, le début du mois de mars a été pluvieux pour être ensuite sec et chaud avant de terminer sur des températures froides. Le cumul des précipitations est proche de la normale dans le département de la Creuse et le dépasse ailleurs (source : Bulletin climatique mensuel régional Nouvelle-Aquitaine Météo-France de Mars).
Après les deux premiers mois de l’année 2020 déficitaires en pluie, mars est le premier mois présentant une hauteur de pluie proche de la normale ou supérieure à la normale.
De fait, les pluies du début du mois de mars ont permis à un grand nombre de points d’enregistrer une remontée du niveau piézométrique , voir même pour certains piézomètres de définir de nouvelles références de plus hautes eaux pour le mois de mars (Magnac-Laval, Grand-Bourg2, Javerdat1, Salon-la-Tour, Maussac, Egletons, Donzenac). Néanmoins, le temps sec et chaud, qui a suivi, a conduit les aquifères à une baisse importante et rapide. Sur l’ensemble du mois de mars, les points de mesure sont à la hausse ou sont restés stable par rapport au mois de février.
Le remplissage des ressources souterraines sur le mois de mars 2020 est meilleur dans l’ensemble néanmoins le secteur amont du Cher (piézomètre d’Auzances) reste déficitaire en eau. Sur le mois de mars il y a 5% des indicateurs qui présentent un remplissage inférieur à la moyenne (contre 11% en février) et 74% ont un remplissage supérieur à la moyenne (contre 45% en février).
Si on compare les niveaux de remplissage de mars 2019 et de mars 2020, on constate que la situation est globalement bien meilleure cette année avec 74 % des points qui sont avec un niveau supérieur à la moyenne alors que l’an dernier 3% seulement (un seul point) l’était.
La cartographie de l’état des eaux souterraines montre qu’à l’exception du nord-est du Limousin qui présente un déficit de remplissage ainsi que l’aquifère des grès dans le bassin de Brive, les ressources souterraines sur le mois de mars ont un remplissage bon (supérieur à la moyenne).