Après les recharges constatées au mois de mai, les aquifères ont repris leur vidange sur le mois de juin. Les pluies constatées (et les températures plus basses) ont permis de ralentir la vidange, voir de produire une légère recharge temporaire tout au plus.
De ce fait, le remplissage sur de nombreux points est devenu inférieur au niveau moyen. Et pour la première fois cette année, le remplissage à la fin du mois de juin 2020 est moins bon que celui constaté au mois de juin 2019 sur l’ensemble du Limousin.
Néanmoins, cette constatation n’est pas homogène sur les 3 départements : en effet, le département de la Creuse maintient un niveau de remplissage meilleure cette année que l’an dernier. La raison est surtout due aux remplissages extrêmement bas qui étaient constatés au mois de juin l’an dernier sur ce département (beaucoup plus bas en moyenne que sur les 2 autres départements). Néanmoins, le remplissage des aquifères diminue aussi sur ce département.
![]() Haute-Vienne |
![]() Corrèze |
![]() Creuse | |
A l’exception de quelques points qui présentent encore un remplissage supérieur à la moyenne (Grand-Bourg 1 et 2 ; Magnac-Laval ; Les Cars) ou autour de la moyenne (Bazelat ; Bord-St-Georges 2 ; Ste-Feyre ; Salon-la-Tour ; Egletons) l’ensemble apparaît inférieur à la moyenne. Au sud de la Corrèze, le piézomètre d’Allassac a été au début du mois de juin sur son minima avant d’enregistré une recharge avec les pluies, le piézomètre de Lagleygeolle n’a eu en revanche aucune recharge est inférieur à son minima de juin et sera inférieur au minima de juillet.
Conclusion :
Contrairement aux années passées où les pluies au mois de juin avaient permis de recharger les aquifères et de retarder l’étiage, cette année, il n’y a pour ainsi dire ni eu de recharge ni quasi de ralentissement dans la vidange des nappes .
La météorologie du mois de juillet (présence ou non de pluie et températures) sera d’autant plus déterminante pour la suite de l’étiage.